Cohérence cardiaque en Haute-Garonne
Le concept de cohérence cardiaque repose sur la notion essentielle de variabilité de la fréquence cardiaque (VFC).
La cohérence cardiaque peut être définie de deux façons: 1. C’est une donnée physiologique mesurable, calculée à partir de la VFC, et qui représente une donnée capitale en termes de santé générale et de bien-être.
2. C’est aussi une méthode de gestion du stress et des émotions basée sur des processus physiologiques et proposant de nombreux protocoles.
Variabilité de la fréquence cardiaque
La plupart des gens pense que le cœur, au repos, bat selon un rythme régulier. On sait aujourd’hui que c’est loin d’être le cas et que ce rythme est étonnamment irrégulier avec un intervalle de temps entre deux battements consécutifs en constante évolution. On appelle cela, la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), elle représente la variation de la durée de l’intervalle de temps séparant 2 battements consécutifs du coeur.
Le système nerveux autonome
Le système nerveux autonome (SNA) est impliqué dans le fonctionnement de pratiquement tous les systèmes d’organes (digestion, respiration, rythme cardiaque, circulation artérielle et veineuse, pression artérielle, sécrétion et excrétion). Le SNA se divise en deux sous-systèmes distincts et mutuellement antagonistes: le système nerveux sympathique (SNS) et le système nerveux parasympathique (SNP).
Le système nerveux sympathique est destiné à la mise en état d’alerte de l’organisme et à la préparation à l’activité physique et intellectuelle en activant la dilatation des bronches et des pupilles, l’accélération des fréquences cardiaque et respiratoire, etc. Il commande également l’apport d’énergie lorsque l’organisme fait un effort ou lorsqu’il doit affronter un fort stress.
A l’inverse, le système nerveux parasympathique est à l’origine du ralentissement général des organes et de la stimulation du système digestif. Il autorise la mise au repos de l’organisme, l’économie des fonctions cardio-vasculaire et respiratoire.
Analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque
La variabilité de la fréquence cardiaque se mesure avec un logiciel de biofeedback et va refléter, en premier lieu, l’état de l’équilibre sympathique / parasympathique. De grandes variations de la fréquence cardiaque sont un indicateur fiable de ce bon équilibre et de la souplesse de la souplesse du système nerveux autonome. Une VFC élevée traduit ainsi de bonnes capacités d’adaptation aux fluctuations de l’environnement. Inversement, une faible variabilité du rythme cardiaque, indique un système plus rigide, ayant plus de difficultés à faire face aux contraintes extérieures.
Ainsi, il a été mis en évidence une diminution de la VFC chez les personnes anxieuses ou soumises à un stress chronique, mais également chez des personnes hypertendues, diabétiques, asthmatiques ou encore atteintes de maladies inflammatoires ou de douleurs chroniques.
L’impact des émotions sur la VFC
Lorsque nous ressentons des émotions ou des sentiments agréables, comme la joie profonde, l’amour, la gratitude, etc., la variabilité de la fréquence cardiaque dessine une sinusoïde ample et régulière, ce qui veut dire que le coeur répond à ce ressenti positif en accélérant et décélérant fortement et harmonieusement – au rythme d’environ 6 phases d’accélération/décélération par minute.
On parle de variabilité de la fréquence cardiaque cohérente.
A l’inverse, les émotions ou sentiments dits « négatifs » (peur, colère, frustration, tristesse) génèrent une VFC chaotique. La courbe de VFC présente une série de dénivelés irréguliers et le rythme cardiaque varie dans des amplitudes beaucoup plus faible que dans le cas d’émotions positives. On parle ici de VFC incohérente.
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